Biographie de François Rabelais (vers 1483-1553)
11 samedi Oct 2014
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in11 samedi Oct 2014
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in11 samedi Oct 2014
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inFrançois Villon est le plus emblématique des poètes du moyen âge, pas nécessairement le plus brillant , mais celui qui aura eu la vie la plus mouvementée. Il fut un étudiant doué et dissipé, puis un voleur et un assassin doté d’une certaine chance puisqu’il sera gracié plusieurs fois. Sa « disparition » à l’âge de 32 ans a également contribué à renforcer sa légende.
10 vendredi Oct 2014
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Biographie de Pierre Mendès FranceHomme politique radical-socialiste français1907 – 1982 |
Pierre Mendès France est élu député de l’Eure en 1932 et devient maire de Louviers en 1935. Son livre, « La banque internationale, Contribution à l’étude du problème des Etats-Unis d’Europe » (1930) fait de lui un économiste reconnu. Malgré son désaccord sur la politique monétaire et sur la non-intervention dans la guerre d’Espagne, Pierre Mendès France soutient le Front Populaire. Sous-secrétaire d’État au Trésor dans le deuxième gouvernement de Léon Blum (du 13 mars au 8 avril 1938), il propose une audacieuse réforme économique, se réclamant de principes keynésiens. Mais le gouvernement est renversé avant qu’elle ne soit appliquée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pierre Mendès France, qui a rejoint Londres, combat dans les Forces aériennes françaises libres et fait partie du Comité français de libération nationale. En 1944, de Gaulle le nomme ministre de l’Economie, mais Pierre Mendès France démissionne en avril 1945 lorsque le général refuse de suivre sa politique de rigueur.
De 1946 à 1951, il s’éloigne de la politique et travaille au sein de différentes institutions internationales : Banque internationale pour la reconstruction et le développement, Conseil économique et social de l’ONU, Fonds Monétaire International (FMI) dont il est élu président en 1948.
Après s’être opposé à la politique coloniale depuis 1950, Pierre Mendès France qui est Président du Conseil de 1954 à 1955, signe les accords de Genève mettant fin à la guerre d’Indochine. Puis il accorde l’autonomie à la Tunisie. Son gouvernement est finalement renversé en février 1955 par l’Assemblée nationale.
Après avoir été brièvement ministre dans le gouvernement Guy Mollet en 1956, Pierre Mendès France s’oppose au projet de Constitution du général de Gaulle qui est adoptée par référendum en 1958.
Adversaire intransigeant du gaullisme, il milite alors au Parti socialiste unifié (PSU) et participe à la recomposition de la gauche socialiste. Battu aux élections législatives de 1968, Pierre Mendès France reste en retrait de la vie politique, mais soutient la candidature de François Mitterrand aux élections présidentielles de 1974 et 1981.
Jouissant d’une réelle popularité dans l’opinion, Pierre Mendès France conserve l’image d’un homme politique modèle ayant marqué l’histoire de la IVème République.
10 vendredi Oct 2014
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Biographie de François MitterrandHomme politique françaisPrésident de la République de 1981 à 1995 1916 – 1996 |
Après avoir été prisonnier des Allemands en 1939, il parvient à s’évader. A Vichy, François Mitterrand travaille au reclassement des prisonniers de guerre avant d’entrer dans la Résistance en 1943. A la Libération, il devient secrétaire général aux prisonniers de guerre et se lance dans la politique.
Elu député en 1946, François Mitterrand est plusieurs fois ministre sous la IVe République, notamment dans le Cabinet de Pierre Mendès France (1954-1955). Il se montre très favorable à l’autonomie des colonies et opposé à la politique de répression.
Il devient, dès 1958, l’un des principaux adversaires du général de Gaulle en soutenant le « non » à la Constitution de la Ve République. En 1965, il participe à la création de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste et est le candidat de la gauche aux élections présidentielles où il atteint le score de 45% au second tour.
Au Congrès d’Epinay, en 1971, François Mitterrand devient le premier secrétaire du Parti socialiste. En 1972, il signe avec les radicaux de gauche et le parti communiste le Programme commun de gouvernement de la gauche. Il échoue de justesse à l’élection présidentielle de 1974, face à Valéry Giscard d’Estaing.
La troisième candidature sera la bonne. François Mitterrand est élu Président de la République en 1981, puis réélu en 1988. Durant les quatorze années où il occupe la présidence de la République, il doit gérer deux « cohabitations » avec des gouvernements de droite : Jacques Chirac (1986-1988) et Edouard Balladur (1993-1995).
Ses deux septennats ont permis plusieurs avancées sociales significatives : abolition de la peine de mort, semaine des 39 heures, cinquième semaine de congés payés, instauration du RMI, retraite à 60 ans… François Mitterrand a aussi marqué sa présence au pouvoir par la réalisation de prestigieux édifices : Pyramide du Louvre, Bibliothèque nationale de France, Arche de la Défense… Cependant, la fin de son deuxième septennat est assombrie par plusieurs affaires (scandales financiers, suicide de Pierre Bérégovoy, polémique sur son rôle sous le gouvernement de Vichy, vie privée). Bien qu’atteint d’un cancer, François Mitterrand peut néanmoins terminer son deuxième mandat présidentiel jusqu’en 1995 ; il décède le 8 janvier 1996.
Ambitieux, secret et personnage complexe qui a fasciné autant ses partisans que ses adversaires, François Mitterrand a été, avec le général de Gaulle l’un des hommes majeurs de la Ve République.
Principales oeuvres :
21 dimanche Sep 2014
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inDe la tempête augmente la furie;
La mer blanchit le navire qui crie,
C’en est fait, nous coulons bas!
Adieu patrie ! adieu, plus d’espérance.
Adieu ma femme et ma chère Clémence,
Vous ne me reverrez pas.
Vous m’attendez à cette heure peut-être,
Et vous croyez toujours me voir paraître
Froid et couvert de frimas.
Adieu patrie ! adieu, plus d’espérance.
Adieu ma femme et ma chère Clémence,
Vous ne me reverrez pas.
Au cap lointain vaccille une lumière…
Mais le vaisseau brisé sombre à l’arrière,
Tous s’élancent dans les mâts.
Adieu patrie ! adieu, plus d’espérance.
Adieu ma femme et ma chère Clémence,
Vous ne me reverrez pas.
Tout disparut sous la vague profonde;
Et le marin qui luttait contre l’onde
Répétait encor tout bas:
Adieu patrie ! adieu, plus d’espérance.
Adieu ma femme et ma chère Clémence,
Vous ne me reverrez pas.
Les voyez-vous glisser en légions rapides
Dans les plaines de l’air comme un nuage blanc,
Où le brouillard léger que le soleil avide,
À la cime d’un mont, dissipe en se levant ?
Entendez-vous leurs cris sur l’orme sans feuillage ?
De leur essaim pressé partent des chants joyeux.
Ils aiment le frimat qui ceint comme un corsage
Les branches du cormier, qui balancent sous eux.
Quand un faible rayon de l’astre de lumière
Brille sur le crystal qui recouvre les bois,
Le doux frémissement de leur aile légère
Partout frappe les airs où soupirent leurs voix.
Fuyez, petits oiseaux, dont l’épaisse feuillée
Ne peut plus recueillir l’amour comme au printemps;
Des bouleaux pour vos nids la branche est dépouillée,
Et le froid aquilon siffle dans leurs troncs blancs.
Oh! que j’aime à les voir au sein des giboulées
Mêler leur voix sonore avec le bruit du vent.
Ils couvrent mon jardin, inondent les allées,
Et d’arbre en arbre ils vont toujours en voltigeant.
Quelle main a placé sur la branche qui plie
De perfides réseaux pour arrêter leurs pas?
Ah ! fuyez – mais hélas ! j’en entends un qui crie,
Le cruel oiseleur va causer son trépas.
Poussant des cris plaintifs ils fuient dans la plaine;
Mes yeux les ont suivis derrière les côteaux;
Mais ils avaient déjà le soir perdu leur haine,
Et je les vis encor passer sous mes vitraux.
Ils revinrent souvent butiner à ma porte.
Mais de l’arbre perfide ils n’approchaient jamais.
Ils repartent enfin; l’aile qui les emporte
Semble par son doux bruit augmenter mes regrets.
Adieu, petits oiseaux, qui volez sur nos têtes,
Et de l’aile en passant effleurez les frimas.
Vous qui bravez le froid, bercés par les tempêtes,
Venez tous les hivers voltiger sur mes pas.
21 dimanche Sep 2014
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inLE PRINTEMPS
À ma soeur
Bientôt viendra le doux printemps
Chasser la neige, les autans,
Les jours moroses;
Bientôt les feuilles renaîtront,
Et les oiseaux nous reviendront
Avec les roses.
Bientôt, de nos rudes climats,
Disparaîtront les blancs frimas,
Les froids sévères;
Et nous pourrons, d’un oeil charmé
Voir éclore aux rayons de mai
Les primevères.
Sur la route, chaque bosquet,
Dans l’arceau pimpant et coquet
De ses ramures,
Le soir comme au soleil levant,
Rendra sous les baisers du vent
Mille murmures.
Les ruisseaux transparents et frais
Mêleront an bruit des forêts
Leur voix si douce;
Et sous les branches qui plieront,
Des chants joyeux s’envoleront
Des nids de mousse.
Dans les guérets et sur les eaux,
Sous les sapins, dans les roseaux
Qu’un souffle ploie,
Sur les rochers, dans les buissons,
Tout sera parfums et chansons,
Lumière et joie.
Partout mille édens gracieux
Feront remonter vers les cieux
L’âme bercée;
Et, sous l’empire d’Ariel,
La terre semblera du ciel
La fiancée.
Alors on te verra souvent
Au balcon te pencher rêvant
Tout éveillée,
Pour écouter le bruit de l’eau
Fredonnant son gai trémolo
Sous la feuillée.
L’on te verra plus d’une fois
Devenir pensive à la voix
Éolienne
Des petits maëtros ailés,
Chantant leurs refrains modulés
En tyrolienne.
Sous les peupliers, vers le soir,
Tu t’en iras souvent t’asseoir,
Rêveuse et lasse,
Humant la brise et ses parfums,
Et dénouant tes cheveux bruns,
Au vent qui passe.
Et, lorsque tout te sourira,
Que l’enivrement te fera
Oublier l’heure,
Alors, l’oeil à demi voilé,
Tu songeras à l’exilé
Qui souffre et pleure.
Hélas! le beau printemps doré
N’est plus pour le coeur ulcéré
Qu’un vain fantôme.
Quand l’âme a des chagrins navrants,
Les souffles les plus enivrants
N’ont plus d’arôme.
De tout son oeil est attristé:
Pour lui la rose est sans beauté,
Et l’aubépine
Lui parle encor de sa douleur,
Car il sait que la blanche fleur
A son épine.
Il sait que l’automne viendra,
Que la terre se jonchera
De feuilles d’arbre;
Et la brise au vol caressant
Sur son front ne laisse en passant
Qu’un froid de marbre.
Ni le gazouillement des eaux,
Ni le ramage des oiseaux,
Troupes aimées,
Ni les frais ombrages mouvants,
Ni la douce chanson des vents
Dans les ramées,
Ni ces mille aspects enchantés
Qu’on découvre de tous côtés,
Quand la nature,
Pour célébrer les jours nouveaux,
Fait briller les plus beaux joyaux
De sa parure;
Bien pour lui n’a d’émotions;
Son coeur pour les illusions
N’a plus de place;
Et son pas foule, indifférent,
Fleur nouvelle ou gazon mourant,
Pelouse ou glace.
Pour lui les beaux jours de printemps
N’ont pins ni reflets éclatants
Ni folle ivresse;
L’homme que la vie a froissé
N’a qu’un printemps, c’est son passé,
C’est sa jeunesse!
Mais il est un baume odorant
Donné parfois au coeur souffrant
Par Dieu lui-même:
Ce doux baume, trop rare, hélas!
C’est l’assurance que là-bas
Quelqu’un nous aime!
Chicago, mars 1868.
Les fleurs boréales, Paris, E. Rouveyre Éditeur, 1881.
Cliquer sur la photo ci-dessous pour accéder au site
Maison natale de Louis Fréchette.
21 dimanche Sep 2014
Posted F, J, L, Toutes mes biographie
inDis-moi, tandis qu’épris des soupirs de la brise,
De la vague qui pleure et se roule et se brise
Au pied de ces talus,
Je crois ouïr au loin comme une âme qui prie
Et, montant vers le ciel, parle à ma rêverie
Des jours qui ne sont plus;
Dis-moi, que cherchaient-ils ces bons missionnaires
Dont les marins ont béni tes lambris séculaires?
L’or ou la volupté?
Au siècle où nous vivons ces dons plaisent aux hommes;
À nous le temps suffit, aveugles que nous sommes!
Eux ont l’éternité!
II
« Il donne leur arôme aux fleurs,
« Il enseigne au castor à bâtir ses cabanes;
« Sa parole a séché nos pleurs,
« Sa main verse la paix autour de nos savanes.
« Plus suave qu’un soir d’été,
« À ses festins d’amour notre Dieu nous appelle.
« Pour nous, de nos maux attristés,
« Il vient chaque matin visiter sa chapelle!
« Dieu, c’est toi qui nous soutiens
« Au fond de nos forêts, dans nos chasses lointaines;
« Qui fais tomber dans nos liens
« Et les oiseaux de l’air et le gibier des plaines.
« Toi seul, tu calmes la douleur,
« Quand la dent de la faim ronge notre poitrine!
« Souffrir! c’est encor le bonheur!
« N’es-tu pas mort pour nous, là-bas, sur la colline?
« Tes prêtres nous ont enseigné
« À craindre des méchants la présence funeste;
« Mais pour eux ton coeur a saigné:
« Pour nous tous, ô Jésus, que ton pardon nous reste.
« Pareils à la taupe sans yeux,
« Ils errent dans la nuit au fond de leur ornière:
« Par pitié, fais briller pour eux
« Le plus petit rayon de ta grande lumière!
« Dieu, descends sur nos coteaux!
« Viens dans ta magnificence!
« Pour t’adorer en silence,
« Les tribus, dans leurs bateaux,
« Ont franchi l’espace immense:
« Dieu, descends sur nos coteaux!»
Plus doux que la chanson des lointaines cascades,
Qui grandit, murmure et s’enfuit,
Résonnaient les accents des naïves peuplades,
Montant sur l’aile de la nuit
Ils s’élevaient encor: la mer impétueuse,
Aplanissant son large dos,
Vint mêler sur la plage à leur note pieuse
Le chant moins grave de ses flots
III
Elles semblent pleurer le destin de leur race
Qui recule sans bruit, s’amoindrit et s’efface
Pour nous céder le pas,
Semblable à ses forêts, naguère si voisines,
Dont le feu dévorant a rongé les racines,
Qui ne renaîtront pas.
Phare du voyageur, seule au bord de la dune,
Leur chapelle a bravé la ruine commune
Et triomphe du temps!
Comme pour annoncer que l’Église de Pierre
Jusques au dernier jour bénira de la terre
Les derniers habitants!
21 dimanche Sep 2014
Posted A, F, Toutes mes biographie
inCalme, en traversant l’ombre d’un tilleul,
Elle s’embellit d’un sourire,
Quand elle me vit seul,
Et, parfumant l’air d’une odeur de myrrhe,
Elle vint s’asseoir près de moi,
Ne cessant de sourire.
Puis elle m’offrit, vibrante d’émoi,
Le baiser de sa lèvre rose,
En s’inclinant sur moi,
Les cheveux flottants, la bouche mi close.
Vous souvient-il encor des bois où nous allâmes,
Alors qu’aux vents de mai neigeaient les églantiers,
Alors que sans retour s’allumait en nos âmes
L’amour que vous chantiez ?
Le divin souvenir de ces heures lointaines,
Doux, triste, vous fait-il quelquefois regretter
De n’avoir plus au cœur les espérances vaines
Qui vous faisaient chanter ?
Hélas ! nos corps ainsi que ces bois séculaires
Par les soleils d’avril ne sont plus rajeunis,
Car, ô femme, à jamais sont mortes nos chimères
Et nos fronts sont ternis !
21 dimanche Sep 2014
21 dimanche Sep 2014
Posted D, F, M, Toutes mes biographie
inJ. Huston, Le Répertoire national ou Recueil de littérature canadienne, Montréal, Imprimerie Lovell et Gibson, 1848.