Acte d’abandon à la Miséricorde par Jean paul II
10 lundi Nov 2014
Posted Jean-Paul II, La mort
in10 lundi Nov 2014
Posted Jean-Paul II, La mort
in04 mardi Nov 2014
Posted Jean-Paul II
inLa religion exprime les aspirations les plus profondes de la personne humaine, elle détermine sa vision du monde, elle guide ses rapports avec les autres : au fond, elle donne la réponse à la question du vrai sens de l’existence dans le domaine personnel et social. La liberté religieuse constitue donc le coeur même des droits humains. Elle est tellement inviolable qu’elle exige que soit reconnue à la personne la liberté même de changer de religion, si sa conscience le demande. Chacun, en effet, est tenu de suivre sa conscience en toute circonstance et personne ne peut être contraint d’agir contre elle. C’est précisément pourquoi personne ne peut être obligé à accepter de force une religion déterminée, quelles que soient les circonstances ou les motivations. La Déclaration universelle des Droits de l’Homme reconnaît que le droit à la liberté religieuse inclut celui de manifester sa croyance, seul ou avec d’autres, en public ou en privé. Malgré cela, il existe encore aujourd’hui des lieux où le droit de se réunir pour des motifs de culte soit n’est pas reconnu soit est limité aux membres d’une seule religion. Cette violation grave de l’un des droits fondamentaux de la personne est cause d’énormes souffrances pour les croyants. Quand un État accorde un statut spécial à une religion, cela ne peut se faire au détriment des autres. On sait au contraire qu’il existe des pays où des individus, des familles et des groupes entiers continuent à être l’objet de discrimination et de marginalisation à cause de leur croyance religieuse.
On ne saurait non plus passer sous silence un autre problème qui est lié indirectement à la liberté religieuse. Des communautés et des peuples de convictions et de cultures religieuses différentes entretiennent parfois entre eux des tensions croissantes qui, en raison des fortes passions qui sont impliquées, finissent par se transformer en violents conflits. Le recours à la violence au nom de son propre credo religieux constitue une déformation des enseignements mêmes des grandes religions. Comme l’ont répété nombre de fois divers responsables religieux, moi aussi je redis que l’usage de la violence ne peut jamais trouver de justifications religieuses fondées ni promouvoir la croissance du sentiment religieux authentique.
Jean-Paul II, Le secret de la paix véritable réside dans le respect des droits humains, Message pour la Journée mondiale de la Paix, chapitre 5, 8 décembre 1998
04 mardi Nov 2014
Posted Jean-Paul II
in
« Jeunes gens et jeunes filles,
ayez un très grand respect de votre corps,
et du corps des autres. Que votre corps soit au service de votre moi profond !
Que vos gestes, vos regards
soient toujours le reflet de votre âme !
Adoration du corps ?
Non, jamais !
Mépris du corps ?
Pas davantage !
Maîtrise du corps ?
Oui ! transfiguration du corps !
Je vous souhaite vraiment
de relever le défi de ce temps
et d’être tous des champions de la maîtrise du corps. »
Jean-Paul II, au Parc des Princes à Paris
04 mardi Nov 2014
Posted Jean-Paul II
in15 mercredi Oct 2014
Posted Jean-Paul II, L'Amour
inVous valez ce que vaut votre coeur. Toute l’histoire de l’humanité est l’histoire du besoin d’aimer et d’être aimé. […] Quel que soit l’usage qu’en font les humains, le coeur (symbole de l’amitié et de l’amour) a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n’a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le coeur, c’est l’ouverture de tout l’être à l’existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C’est pourquoi certains sont tentés de s’en défaire en se durcissant.
Aimer, c’est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d’être une inclination instinctive, l’amour est une décision consciente de la volonté d’aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu’au bout. Cette dépossession de soi (oeuvre de longue haleine) est épuisante et exaltante. Elle est source d’équilibre. Elle est le secret du bonheur.
Jean-Paul II, Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980