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Dans le tourbillon de la vie moderne, nos oreilles sont constamment sollicitées, que ce soit par la circulation, les bruits de la maisonnée, la radio, la télévision et même certains bruits auxquels nous nous sommes habitués au point de ne plus les entendre, comme le ronronnement du réfrigérateur ou le murmure du système de chauffage. Il faut parfois une panne d’électricité pour que nous puissions retrouver le vrai silence.
Lorsque nous sommes dans la nature, particulièrement après l’orage, nous sommes en contact avec le silence. Celui-ci est un élément particulièrement thérapeutique et extrêmement apaisant. Il est très bénéfique pour toutes les personnes surexcitées, nerveuses et ayant des systèmes qui fonctionnent trop (hyperthyroïdie, hypertension, etc..
Le silence nous permet de nous rebrancher et de retrouver notre calme intérieur, mais en même temps il nous confronte à nous-même et nous effraie. C’est d’ailleurs ce qui a incité l’homme moderne à s’entourer de tant de bruits (radio, télé, etc.) : il recherche à l’extérieur ce qu’il devrait trouver à l’intérieur de lui.
Il serait très avantageux pour nous de nous octroyer régulièrement des pauses-silence, ne serait-ce qu’une fois par jour ou même une fois par semaine. C’est le principe de la prière, qui nous coupe du monde extérieur et qui nous recentre sur notre dialogue intérieur. Quelques instants de silence sur une base régulière nous feraient le plus grand bien. Il nous suffit de prendre les moyens qu’il faut comme de débrancher le téléphone, etc. Cela ne coûte rien.
Rappelons-nous que nous sommes souvent entourées de bruits très intenses. Des recherches ont démontré que ceux-ci sont agressant, qu’ils font battre notre cœur plus vite, qu’ils augmentent la tension de nos muscles et qu’ils font monter notre tension artérielle.
Combien de fois à la maison ouvrons-nous machinalement la radio et la télévision? Avant de le faire, pourquoi ne pas nous dire : « Ce matin je m’offre quinze minutes ou une heure de silence avec moi-même ». Que nous soyons attentifs ou non, tout ce que nous entendons s’enregistre dans notre subconscient ; il faut donc que nous soyons sélectifs.