Citations d’Anthony DeMello

 

 Il y a deux sortes d’éducation : l’une qui enseigne comment gagner sa vie et l’autre qui enseigne comment vivre. (Histoires d’humour et de sagesse, p.22 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)


Les gens n’ont pas besoin qu’on leur enseigne à regarder. Ils ont simplement besoin d’être protégés contre les écoles qui les rendent aveugles. (Histoires d’humour et de sagesse, p.23 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

L’éducation ne devrait pas préparer à la vie: elle devrait être la vie. (Histoires d’humour et de sagesse, p.25 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Gardez-vous d’imiter le comportement des grands si vous n’avez pas en vous ce qui les a poussés à agir. (Histoires d’humour et de sagesse, p.28 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Un jour il découvrit ce qu’il devait viser, c’était non la performance, mais l’attitude; pas le centre de la cible, mais la disparition de l’ego. (Histoires d’humour et de sagesse, p.39 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Ne vous est-il jamais venu à l’idée que votre gourou pourrait bien vous offrir un remède à une maladie qu’il a lui-même causée ? (Histoires d’humour et de sagesse, p.46 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

On progresse plus sûrement dans ses propres ténèbres que dans la lumière d’autrui. (Histoires d’humour et de sagesse, p.69 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La sorte de danger qu’on est prêt à affronter est celui que l’on peut envisager à distance. (Histoires d’humour et de sagesse, p.74 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Ce n’est pas grâce à notre argent, mais grâce à notre capacité de jouir que nous sommes riches ou pauvres. Lutter pour la richesse et n’avoir aucune capacité de jouir, c’est être comme l’homme chauve qui lutte pour collectionner les peignes. (Histoires d’humour et de sagesse, p.81 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Si vous avez assez de moyens de subsistance, ne gâchez pas votre vie en accumulant des fortunes. (Histoires d’humour et de sagesse, p.85 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

On ne possède jamais réellement les choses. On ne fait que les tenir un instant. Si l’on est incapable de les laisser aller, ce sont elles qui nous possèdent. 

Quel que soit ce que l’on chérit, il faut le tenir dans le creux de sa main comme on retient l’eau. (Histoires d’humour et de sagesse, p.86 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Quand le moineau construit son nid dans la forêt, il n’occupe qu’une branche. Quand le cerf étanche sa soif à la rivière, il ne boit pas plus que son estomac ne peut contenir. Nous accumulons les choses parce nos coeurs sont vides. (Histoires d’humour et de sagesse, p.88 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La spiritualité, c’est non pas savoir ce que l’on veut, mais comprendre ce dont on n’a pas besoin. (Histoires d’humour et de sagesse, p.90 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

N’essayer pas de posséder les choses car vous ne pouvez vraiment pas les posséder. Assurez-vous seulement qu’elles ne vous possèdent pas et vous serez les souverains de la création. (Histoires d’humour et de sagesse, p.91 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Les pauvres pensent qu’ils seront heureux lorsqu’ils deviendront riches. Les riches pensent qu’ils seront heureux quand ils seront débarrassés de leurs ulcères. (Histoires d’humour et de sagesse, p.96 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

On ne perd jamais rien de plus que la chose, quelle qu’elle soit, que l’on perd. (Histoires d’humour et de sagesse, p.97 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)

Si quelqu’un vous envoyait une lettre que vous refuseriez d’ouvrir: vous ne seriez pas du tout affectés par son contenu, n’est-il pas vrai ? Faites cela chaque fois qu’on vous insulte et vous ne perdrez jamais votre sérénité. (Histoires d’humour et de sagesse, p.97 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

On n’amoindrit pas la majesté des chutes du Niagara en crachant dedans. (Histoires d’humour et de sagesse, p.98 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

C’est vous qui êtes fou de penser que vous êtes puissant parce que vous pouvez blesser et détruire. C’est là la tâche des enfants. Les puissants savent comment créer et guérir. Le bélier du militaire peut défoncer un mur: il ne peut pas réparer la brèche. (Histoires d’humour et de sagesse, p.99 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La sagesse n’est pas une destination, c’est une manière de voyager. (Histoires d’humour et de sagesse, p.102 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Un ex-détenu d’un camp de concentration nazi rendait visite à un ami qui avait partagé l’épreuve avec lui.
« As-tu pardonné aux nazis?
– Oui.
Mais moi, je ne l’ai pas fait. Je suis encore rongé par la haine envers eux. 

En ce cas, dit gentiment son ami, ils te détiennent encore dans leur prison. (Histoires d’humour et de sagesse, p.128 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Nos ennemis, ce ne sont pas ceux qui nous haïssent, mais ceux que nous haïssons. (Histoires d’humour et de sagesse, p.128 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Après plusieurs milliers d’années, nous avons tellement progressé que nous verrouillons nos portes et nos fenêtres, la nuit, tandis que des autochtones moins « évolués » dorment dans des huttes ouvertes. (Histoires d’humour et de sagesse, p.130 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Nous sommes sourds à l’autre si nous ne nous sommes pas entendus; et nous ne voyons pas la réalité des autres si nous ne nous sommes pas scrutés nous-mêmes. Le parfait entendant vous entend même quand vous ne dites rien. (Histoires d’humour et de sagesse, p.142 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Il est tout à fait impossible de jouir d’un mariage heureux avec quelqu’un d’autre, à moins de divorcer d’abord d’avec soi-même. (Histoires d’humour et de sagesse, p.152 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Sans grands moyens, vous pouvez aider les gens – en vous enlevant de leur chemin. (Histoires d’humour et de sagesse, p.161 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La solution aux problèmes ne réside ni dans l’action, ni dans l’inaction, mais dans la compréhension, car où il y a compréhension véritable, il n’y a pas de problème. (Histoires d’humour et de sagesse, p.162 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Si l’accusation était d’être intervenu par effraction avec l’intention de faire le bien, combien d’entre nous pourraient plaider non coupables? (Histoires d’humour et de sagesse, p.164 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Seuls les dormeurs et les enfants ont besoin qu’on s’occupe d’eux. Réveillez-vous! Ou grandissez! (Histoires d’humour et de sagesse, p.172 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Les vieilles personnes sont seules non seulement parce qu’elles n’ont personne avec qui partager leur fardeau, mais parce qu’elles n’ont que leur propre fardeau à porter. (Histoires d’humour et de sagesse, p.174 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Rien n’est aussi bon que ce qu’il paraissait être avant que nous ne l’obtenions. (Histoires d’humour et de sagesse, p.188 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Même l’envie violente d’être libre est un esclavage. Êtes-vous vraiment libre, tant qu’il ne vous est pas parfaitement égal d’être libre ou de ne pas l’être? (Histoires d’humour et de sagesse, p.189 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 


Pour faire du monde un endroit sans douleur, il faut changer son coeur – pas le monde. (Histoires d’humour et de sagesse, p.190 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Un vieil homme prétend qu’il ne s’est plaint qu’une fois dans sa vie: c’est alors qu’il était nu-pied et n’avait pas d’argent pour acheter des chaussures. Mais à cet instant, il aperçut un homme heureux qui n’avait pas de pieds. Il ne s’est plus jamais plaint. (Histoires d’humour et de sagesse, p.192 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La crainte réside dans la manière dont on voit les choses, non dans les choses elles-mêmes. (Histoires d’humour et de sagesse, p.199 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Quand le corps périt, la vie disparaît. D’où la conclusion erronée selon laquelle garder son corps en vie, c’est la même chose que vivre. (Histoires d’humour et de sagesse, p.199 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La plupart des gens ont tellement peur de mourir qu’à force d’essayer d’éviter la mort, ils ne vivent jamais. (Histoires d’humour et de sagesse, p.201 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

C’est notre culture et notre conditionnement, non notre nature qui nous divisent. (Histoires d’humour et de sagesse, p.205 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses. (Histoires d’humour et de sagesse, p.210 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La quête du spirituel est un voyage sans distance. On voyage depuis l’endroit où l’on se trouve actuellement jusqu’à l’endroit où l’on a toujours été. Depuis l’ignorance jusqu’à la reconnaissance, parce que tout ce qu’on fait, c’est de voir pour la première fois ce qu’on a toujours regardé. (Histoires d’humour et de sagesse, p.212 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La spiritualité c’est une question de devenir ce que vous êtes réellement. (Histoires d’humour et de sagesse, p.212 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Un diamant n’est qu’une pierre, jusqu’à ce que l’esprit humain lui accorde une valeur. Et les choses sont tout aussi grandes ou tout aussi petites que votre esprit choisit de les faire. (Histoires d’humour et de sagesse, p.213 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Regardant autour de lui, le nouveau venu [un lion mit dans un camp] observa un lion qui avait toujours paru plongé dans ses pensées, un solitaire qui n’appartenait à aucun groupe et la plupart du temps se tenait à l’écart des autres. Il y avait quelque chose d’étrange chez lui qui forçait l’admiration chez tous et l’hostilité de chacun, car sa présence suscitait la crainte et l’incertitude. Ce lion dit au nouveau venu: « N’adhérez à aucun groupe. Ces pauvres fous s’affairent à tout, sauf à l’essentiel.
Et quel est cet essentiel? demanda le nouveau venu.
Etudier la nature de la clôture. » (Histoires d’humour et de sagesse, p.220 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Il n’y a pas d’autre monde que celui-ci. Mais il y a deux façons de le regarder. (Histoires d’humour et de sagesse, p.222 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

La rivière : peu importe mes contorsions, je coule toujours vers ma destination. (Histoires d’humour et de sagesse, p.226 , Ed. Desclée de Brouwer, Trad. Ernest Richer , 1992)
 

Ne croyez pas ces gens qui vous disent qu’ils veulent quitter le jardin d’enfant. Tout ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous répariez leurs jouets brisés. (Quand la conscience s’éveille, p.12 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Ce que nous ressentons et pensons est un produit de notre imagination, et cela inclut l’illusion d’être aidés et approuvés par d’autres. (Quand la conscience s’éveille, p.15 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 
On n’est jamais amoureux d’une personne, on est seulement amoureux de l’idée préconçue et optimiste que l’on s’en fait. (Quand la conscience s’éveille, p.15 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)

La lampe peut-elle dire: « je vais répandre ma lumière sur les bons et en priver les méchants »? (Quand la conscience s’éveille, p.80 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 
La colère n’est générée que par la peur… Pensez à votre dernier accès de colère. Qu’aviez-vous peur de perdre? Qu’aviez-vous peur qu’on vous prenne? (Quand la conscience s’éveille, p.82 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La pire des choses est de s’oublier soi-même quand on va vers les autres pour les aider. (Quand la conscience s’éveille, p.88 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Lorsqu’on est conscient d’une chose, On peut prendre le contrôle sur cette chose. Lorsque vous n’êtes pas conscient d’un sentiment, c’est lui qui a le pouvoir sur vous. On est toujours l’esclave de ce dont On n’est pas conscient. (Quand la conscience s’éveille, p.92 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Les maître zen japonais disent : « ne cherchez pas la vérité, contentez-vous de laisser tomber vos opinions ». (Quand la conscience s’éveille, p.95 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La souffrance vous est donnée afin que vous ouvriez les yeux sur la vérité, afin que vous puissiez comprendre qu’il y a un mensonge quelque part… La souffrance survient lorsque nos illusions se heurtent à la réalité. (Quand la conscience s’éveille, p.96 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Lorsqu’on jette en l’air de la peinture noire, l’air ne se souille pas. (Quand la conscience s’éveille, p.96 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Si vous refusez de vous identifier avec des étiquettes, la plupart de vos soucis disparaîtront. (Quand la conscience s’éveille, p.97 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Qui peut déterminer en quoi consiste le succès ? La société stupide dans laquelle nous vivons ! La préoccupation majeure de cette société est que ceux qui la composent continuent à être malades ! (Quand la conscience s’éveille, p.97 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Les sentiments négatifs sont en vous, pas dans la réalité. Alors cesser d’essayer de la changer. (Quand la conscience s’éveille, p.102 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Proverbe arabe: la nature de la pluie est toujours la même et pourtant elle produit aussi bien des épines dans les marais que des fleurs dans les jardins. (Quand la conscience s’éveille, p.142 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Une autre illusion consiste à croire que les événements extérieurs ont le pouvoir de vous blesser et que les gens qui vous entourent ont ce même pouvoir. C’est faux. C’est vous qui leur donnez ce pouvoir. (Quand la conscience s’éveille, p.144 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)

S’accrocher, avoir besoin, désirer quelqu’un signifie être aveugle. C’est le contraire du véritable amour. (Quand la conscience s’éveille, p.150 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

[…] chaque concept créé pour nous mettre en contact avec la réalité finit par être un obstacle à cette prise de contact, parce que tôt ou tard, nous confondons les mots avec la réalité. (Quand la conscience s’éveille, p.151 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Krishnamurti: le jour où vous enseignez à l’enfant le nom d’un oiseau, l’enfant cesse à tout jamais de voir cet oiseau. (Quand la conscience s’éveille, p.154 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

L’âne qui te ramène chez toi sur ton dos n’est pas le moyen grâce auquel tu entres dans la maison. Tu utilises le concept pour rentrer chez toi; puis tu descends de ton âne et tu vas au-delà. (Quand la conscience s’éveille, p.156 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)

Saint Thomas d’Aquin disait: « Chaque fois que les gens commettent un péché, ils pèchent sous le couvert du bien ». (Quand la conscience s’éveille, p.182 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Plus vous résistez à une chose, plus vous lui donnez du pouvoir. (Quand la conscience s’éveille, p.185 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

On ne chasse pas l’obscurité d’une chambre avec un balai, on ouvre la lumière. (Quand la conscience s’éveille, p.186 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Leurs lunettes – ou leurs perceptions – ont simplement été teintées avec une certaine couleur, et leur vision est influencée par elle. (Quand la conscience s’éveille, p.187 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

On n’a peur de la mort que lorsqu’on a peur de la vie. (Quand la conscience s’éveille, p.190 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 
Ce qui est la fin du monde pour la chenille est un papillon pour le maître. (Quand la conscience s’éveille, p.190 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Le danger, lorsqu’on essaie de changer les autres ou les situations sans être conscient, est d’être porté à les changer à sa convenance, en fonction de sa fierté, de son dogmatisme, de ses croyances ou tout simplement pour se débarrasser de sentiments négatif. (Quand la conscience s’éveille, p.191 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

On passe son temps à se concentrer sur ce qui devrait être plutôt que sur ce qui est. On fait ainsi peser ce qui devrait être sur la réalité présente sans même comprendre de quoi elle est faite. (Quand la conscience s’éveille, p.192 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Son comportement [celui du prêtre dont il parle dans ce passage] pourrait changer, mais cela ne veut pas dire qu’il va changer, lui. (Quand la conscience s’éveille, p.193 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Faire la distinction « je » et « moi » est d’une aide précieuse lorsqu’on veut se désidentifier des événements. (Quand la conscience s’éveille, p.195 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Une méditation superficielle sur le comportement de Jésus ne sert à rien… L’imiter ne sert à rien, il faut devenir ce qu’il était. (Quand la conscience s’éveille, p.197 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Nous avons été entraînés, vous aussi bien que moi, à être mécontents de nous-mêmes. (Quand la conscience s’éveille, p.198 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Il n’y a rien de plus cruel que la nature. Dans l’univers entier, personne ne peut lui échapper, et pourtant ce n’est pas la nature qui fait des dégâts, mais le coeur des gens. (Quand la conscience s’éveille, p.201 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La sagesse apparaît lorsqu’on renverse les barrières que l’on a élevées avec les concepts et le conditionnement. (Quand la conscience s’éveille, p.202 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La sagesse consiste à être sensible à cette situation, cette personne, sans se laisser influencer par les habitudes du passé, par le reliquat des expériences passées. (Quand la conscience s’éveille, p.202 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Si le coeur n’est pas obstrué, on aime. (Quand la conscience s’éveille, p.202 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)

On ne peut faire un esclave d’un être libre, car un tel être est toujours libre, même en prison. (Quand la conscience s’éveille, p.203 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La liberté ne repose pas sur des circonstances extérieures. (Quand la conscience s’éveille, p.203 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

On vous donne le besoin d’une drogue appelée approbation, louange et attention. (Quand la conscience s’éveille, p.205 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Vous êtes devenus maladivement dépendant de ceux qui vous entourent, c’est ainsi que vous avez perdu votre liberté. Les autres ont à présent le pouvoir de vous rendre heureux ou misérables. (Quand la conscience s’éveille, p.206 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

[A propos d’un ami fumeur que le médecin veut revoir après avoir découvert deux tâches sur les poumons.] Il n’a jamais plus touché une cigarette. Avant, il savait que le cancer pouvait le tuer ; après, il était conscient de cette possibilité. C’est toute la différence. (Quand la conscience s’éveille, p.212 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
  

Imaginez que vous êtes couché, mort. Maintenant examinez vos problèmes de ce point de vue. Cela change tout n’est-ce pas ? (Quand la conscience s’éveille, p.213 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

La vie n’est qu’un éclair et nous la gaspillons. Nous la gaspillons avec nos angoisses, nos soucis, nos inquiétudes, nos fardeaux. (Quand la conscience s’éveille, p.215 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Vivre signifie qu’on a renversé tous les obstacles et que l’on vit le moment présent avec spontanéité. (Quand la conscience s’éveille, p.223 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Il faut refuser de s’identifier [avec ses sentiments]. J’admets que ce sentiment est en moi, pas dans une autre personne,[…] pas dans le monde extérieur. Car tant que je croirai qu’il est à l’extérieur, je me sentirai justifié de m’y accrocher. (Quand la conscience s’éveille, p.224 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)
 

Les guerres viennent de ce que nous projetons à l’extérieur de nous nos conflits intérieurs. (Quand la conscience s’éveille, p.230 , Ed. Albin Michel, Trad. Paule Pierre , 2002)

Citations de Anthony de Mello