Textes et Dessins de Bluesky

Une plume vole sur le souffle du vent

Qui souffle pour t’insuffler

Un peu du souffle de l’esprit

L’esprit qui te souffle pour te réveiller

Alors ton souffle tu reprends

Sur le vol d’une plume

Réveil

Lorsque le métal blanc qui recouvre mes ailes aura fondu à la chaleur de ta lumière

Je serai libre de voler à ton secours, mon âme.

Plusieurs jours d’activités fébriles furent suivis d’un engourdissement.

Elle s’enferma dans son cocon, tissé soigneusement pour la protéger.

La transformation s’effectua à l’intérieur. Cachée… la chenille devint papillon

Je suis à l’automne de ma vie

Le temps de la récolte

J’ai travaillé ma terre, labouré et mis du fumier.

J’ai semé des grains de qualité…

Arrosé, protégé, désherbé.

Le soleil a fait le reste…

La récolte est bonne.

Excellente même… je n’ai pas à rougir

C’est maintenant le temps … de me ré-jouir!

Parfois, les mots m’arrivent en vagues que je peux difficilement contrôler.

Comme une mer tropicale, chaude et accueillante , ils m’invitent à plonger.

Le bonheur c’est…

Au petit matin, le soleil qui hésite

Rouge… rose… puis d’un blanc ardent

S’affirme pour nos cœurs reconnaissants.

Le bonheur c’est…

Un champs de fol avoine, l’été

Que le vent caresse de son souffle invisible

Il frémit, danse et chante, je l’entends.

Le bonheur c’est…

Une nuit profonde ,

Où l’esprit s’amuse à parsemer cette immensité

D’une infinité de petites lumières.

Une ici, puis là… et encore là.

Comme une araignée qui tisse sa toile,

Cette main donne,

Allume une à une ces lueurs d’un soir,

Cet espoir dans le noir.

L’étoile d’araignée

Les toiles d’araignées

Ouvrage d’une infinie délicatesse

Qu’aucune main ne peut rivaliser

Elle tisse son œuvre d’art

 » l’Ar-tisse « 

Pour sculpter mon amour

J’aurai besoin de tes bras, de ta tête, de tes jambes… de toi.

Ton corps sera le tronc qui guidera mes yeux,

Mes mains et mes reins.

Alors, je prendrai un ciseau et soulèverai l’écorce de ce bois.

Plus profondément, je creuserai

Et enlèverai ce qui n’est pas toi, de ce bois.

Les copeaux s’amoncelleront à nos pieds

Jusqu’à ce que je t’aie retrouvé.

Je les jetterai au four pour qu’ils nous réchauffent.

Si c’est bien toi mon amour,

Tu te reconnaîtras car ce qui restera…

Sera en moi.