Au delà de la mort

Il fixe de son lit, un plafond blanc
Dans la pénombre, la mort l’attend
Une foule d’inconnus vient le voir
Une dame blanche et des ombres noires

Il perçoit des frôlements et des murmures
Ce ne sont pas les infirmières, il en est sûr
Qui sont ces gens qui longent un tunnel
Eblouissant de lumière, il entend des appels

Son enfance, son adolescence, se rembobine
Sa vie d’homme, ses enfants, la mort tambourine
Le visage de sa femme, ses amis, défile sa vie
Ses petits-enfants, la vieillesse, puis la maladie

Le cœur s’arrête, dernier souffle de vie
Au même instant il pousse son premier cri
Quelque part un nouveau-né vient de naître
L’âme du mourant est happée et change de tête.