Notre rencontre à la croisée de mon destin
a levé les rideaux sur de nouveaux matins.
Je me lève avec l’abandon de ma tendresse
sans craindre de tomber dans le torbillon de l’ivresse.
Je croyais perdre la tête au premier désir,
j’ai plutôt retrouvé mon coeur habillé de plaisir.
Hier mes souvenirs criaient avec une profonde détresse :
« Ne vous laissez pas prendre, l’amour blesse ! »
Aujourd’hui, mon émerveillement accueille tes caresses
et proclame « l’amour guérit ! »
Arrive le temps où ta présence dans mon esprit
devient plus vraie que l’absence de ton corps ;
le temps où ton silence communique des accords
avec lesquels je chante mon rêve dépassé par la réalité ;
ce temps béni où j’ose croire à la magie de l’éternité.